Faire face à l'hyper-sollicitation et au risque de burn-out des managers

19/06/2024

Extraits ; Voir le post complet ici

Face aux défis du monde professionnel, les managers se trouvent souvent submergés par un afflux constant d'informations et de sollicitations. Cette surcharge, reflet d'un milieu de travail toujours plus exigeant, ouvre la porte à un fléau silencieux : le burn-out. Pour y faire face, il est dès lors essentiel d’en comprendre ses racines et d'adopter des stratégies de défense efficaces.

Au cœur de ces défis, grandes entreprises et start-ups font face à des réalités différentes, mais tout aussi éprouvantes.

Pour les grandes entreprises, la bureaucratisation et le trop-plein de procédures compromettent souvent l'efficacité.

Pour les start-ups, l'intensité des interactions et l'hyper-connectivité continue augmentent considérablement la pression.

Dans ce contexte, le manager moderne se retrouve pris au piège d'une exigence de polyvalence à tout épreuve et d'une autonomie restreinte, nourrissant ainsi le terreau fertile du burn-out.

Les conséquences sur la performance sont ici alarmantes.

Soumis à un flux constant d'emails, de réunions et d'interruptions, les managers peuvent éprouver des difficultés à maintenir leur concentration, menaçant ainsi la qualité de leur travail.

De même, la multiplication des tâches et le contexte d’urgence peuvent gravement compromettre la capacité des équipes à prendre des décisions, à exécuter efficacement les tâches et à maintenir un état d'esprit sain et productif.

Bien souvent, cet excès de stimuli crée un épuisement cognitif chez le collaborateur, qui altère son jugement et favorise des réactions impulsives, parfois non maîtrisées.

Face à cette crise, des solutions existent :

1. Apprendre à identifier les tâches essentielles et à se concentrer sur celles qui apportent le plus de valeur,

2. Développer l'art du Refus : c’est-à-dire la capacité à savoir dire « non » à des demandes non prioritaires afin de protéger son temps et son énergie.

3. Planifier des périodes spécifiques pendant lesquelles les interruptions sont minimisées afin de s'accorder du temps pour mieux se ressourcer ou se concentrer.

4. Encourager l'initiative et la responsabilité individuelle pour améliorer l'autonomie des équipes, et accélérer la prise de décision au niveau de l’ensemble de l'organisation.

5. Créer des échanges naturels et fréquents avec la hiérarchie pour discuter des charges de travail, des attentes et des soutiens nécessaires.

Cette chronique n'est pas forcément un appel à la résistance. C'est avant tout un plaidoyer pour un rééquilibrage fondamental dans la façon dont nous abordons le travail.

En cultivant ces stratégies, les managers peuvent non seulement repousser les frontières du burn-out mais aussi redéfinir le paysage professionnel pour favoriser une productivité durable et un bien-être authentique.

 

La bataille contre l'excès de sollicitations est certes exigeante, mais c'est une lutte qui mérite d'être menée pour assurer la santé et le bien-être de chacun dans le monde professionnel d'aujourd'hui.

Face aux défis du monde professionnel, les managers se trouvent souvent submergés par un afflux constant d'informations et de sollicitations. Cette surcharge, reflet d'un milieu de travail toujours plus exigeant, ouvre la porte à un fléau silencieux : le burn-out. Pour y faire face, il est dès lors essentiel d’en comprendre ses racines et d'adopter des stratégies de défense efficaces.

Au cœur de ces défis, grandes entreprises et start-ups font face à des réalités différentes, mais tout aussi éprouvantes.

Pour les grandes entreprises, la bureaucratisation et le trop-plein de procédures compromettent souvent l'efficacité.

Pour les start-ups, l'intensité des interactions et l'hyper-connectivité continue augmentent considérablement la pression.

Dans ce contexte, le manager moderne se retrouve pris au piège d'une exigence de polyvalence à tout épreuve et d'une autonomie restreinte, nourrissant ainsi le terreau fertile du burn-out.

Les conséquences sur la performance sont ici alarmantes.

Soumis à un flux constant d'emails, de réunions et d'interruptions, les managers peuvent éprouver des difficultés à maintenir leur concentration, menaçant ainsi la qualité de leur travail.

De même, la multiplication des tâches et le contexte d’urgence peuvent gravement compromettre la capacité des équipes à prendre des décisions, à exécuter efficacement les tâches et à maintenir un état d'esprit sain et productif.

Bien souvent, cet excès de stimuli crée un épuisement cognitif chez le collaborateur, qui altère son jugement et favorise des réactions impulsives, parfois non maîtrisées.

Face à cette crise, des solutions existent :

1. Apprendre à identifier les tâches essentielles et à se concentrer sur celles qui apportent le plus de valeur,

2. Développer l'art du Refus : c’est-à-dire la capacité à savoir dire « non » à des demandes non prioritaires afin de protéger son temps et son énergie.

3. Planifier des périodes spécifiques pendant lesquelles les interruptions sont minimisées afin de s'accorder du temps pour mieux se ressourcer ou se concentrer.

4. Encourager l'initiative et la responsabilité individuelle pour améliorer l'autonomie des équipes, et accélérer la prise de décision au niveau de l’ensemble de l'organisation.

5. Créer des échanges naturels et fréquents avec la hiérarchie pour discuter des charges de travail, des attentes et des soutiens nécessaires.

Cette chronique n'est pas forcément un appel à la résistance. C'est avant tout un plaidoyer pour un rééquilibrage fondamental dans la façon dont nous abordons le travail.

En cultivant ces stratégies, les managers peuvent non seulement repousser les frontières du burn-out mais aussi redéfinir le paysage professionnel pour favoriser une productivité durable et un bien-être authentique.

 

La bataille contre l'excès de sollicitations est certes exigeante, mais c'est une lutte qui mérite d'être menée pour assurer la santé et le bien-être de chacun dans le monde professionnel d'aujourd'hui.