Le calcul des SIP a été publié. Il est malheureusement conforme à ce que la CFTC avait annoncé dans son dernier tract.
Pour mémoire, le SIP représente en moyenne 20% du salaire des vendeurs.
La correction de la part France, concédée par la direction au travers de la baisse des objectifs, ne rajoute que 8,7 points sur les 200 possibles !
La Direction a corrigé l’objectif France qui pèse 20 % sans toucher sa déclinaison régionale qui, par contre, pèse 60 % du SIP.
La CFTC interpelle la direction depuis des mois sur le décalage des objectifs par rapport à la situation réelle du marché.
En réalité, avec 2,5% de croissance, France Ops a surperformé un marché qui, lui, n’a progressé que de 1%.
C’est seulement face à la réalité du montant des SIP que la direction s’est enfin décidée à abaisser l’objectif de croissance de 6% à 3,3%.
Un critère « saturation régionale » qui pénalise toutes les régions
Sur ce critère, la réalisation varie selon les régions de 7,5% à 103,7%. Le cumul des régions est à 32,8%.
Une perte de pouvoir d’achat pouvant aller jusqu’à 11% du salaire annuel des vendeurs (pour un SIP cible à 20%)
Objectifs 2025 : surréalistes et inatteignables… ça recommence !
Soyons réalistes, les événements géopolitiques avec des états qui vont se focaliser sur les industries de défense, ne laissent pas présager d’euphorie économique pour les marchés de Schneider.
La Banque de France a revu à la baisse les prévisions du PIB Français 2025 (+ 0,9% au lieu de + 1,2%). Les investissements industriels vont se contracter et le marché du bâtiment continuera à stagner, sans parler de la construction des data-centers qui marque le pas….
Comment nos dirigeants peuvent-ils dans ces conditions s’obstiner à fixer un objectif de croissance pour Schneider France à 5 % sur un marché qui ne devrait croitre que de 1% ?