Négociations salariales : Une première proposition à minima !

08/01/2025


L’année 2025 sera à marquer d’une pierre noire au niveau de la rémunération des salariés.
Les prévisions actuelles sont peu engageantes :

  • un intéressement à peine au dessus des 5%
  • un niveau de STIP probablement sous la cible,
  • les SIP des vendeurs très en dessous de la cible pour la majorité des régions.

Et pour finaliser le tableau, les premières propositions de revalorisation salariale de la direction sont très faibles et en dessous de l’inflation.
Lors de la première réunion, Schneider propose :

  • Une enveloppe globale de 1,8 % pour l’AG et l’AI
  • Une enveloppe de 0,1% pour la réduction des inégalités salariales femmes/hommes
  • Pas d’augmentation générale pour les cadres
  • Une revalorisation de la prime d’ancienneté à 7,1€ (le point contre 7€ en 2024 soit +1,4%) pour les filiales du groupe 1 (*), à 6,8€ pour les filiales du groupe 2 (au lieu de 6,5€) et à 6,3€ (au lieu de 6€) pour les filiales du groupe 3.

Groupe 2 = CEV PRIVAS, Transfos services, SFCME, SESF
Groupe 3 = SA3i, SETBT, SEA Aubenas, SEEF
Groupe 1 = toutes les autres entités du groupe hors IGE

 


La CFTC a demandé :

  • Un budget de 2,5 % pour les augmentations générales pour tous en compensation de l’inflation 2024 (2%) et un complément pour l’inflation 2023 pas totalement compensée dans la dernière NAO
  • Un budget de 0,8 % pour les augmentations individuelles
  • La revalorisation de la prime d’ancienneté du montant de l’AG(2,5%) à laquelle s’ajoutera le budget supplémentaire pour le rattrapage des groupes 2 et 3 comme prévu dans la NCCM.
  • Un budget de 0,1% pour l’égalité femmes/hommes.

Pour la CFTC, il faut modifier les modalités d’attribution de ce budget pour qu’il soit réellement utilisé pour résorber les vrais écarts de salaires et non pour compenser les promotions sans augmentation.


Les objectifs fixés pour 2024, sur toutes les formes de rémunération (intéressement, STIP/SIP) étaient trop élevés et inatteignables ce qui n’empêchera pas Schneider de faire encore une fois de très bons résultats.

Pour la CFTC le compte n’y est pas, l’entreprise doit être au rendez-vous des salaires

La CFTC demande à la direction un effort significatif pour récompenser l’investissement des salariés français.