Traduction et extraits du post LinkedIn de André Baken :
L’agilité est morte. Voilà, je l’ai dit.
Autrefois une solution de contournement brillante pour les bureaucraties rigides et la direction inflexible, Agile a permis aux équipes de collaborer rapidement et efficacement.
Mais quelque part en cours de route, il s’est perdu. Voici pourquoi je pense qu’Agile a échoué :
- C’est devenu une liste de contrôle. Ce qui a commencé comme un état d’esprit s’est transformé en un processus rigide. Les stand-ups, les sprints et les backlogs sont devenus des rituels dénués de sens, les équipes se concentrant sur les mouvements au lieu d’adopter les valeurs fondamentales d’Agile.
- Mise à l’échelle sans culture. Les organisations ont fait évoluer des cadres Agile comme SAFe sans aborder les problèmes culturels, créant ainsi plus de bureaucratie au lieu de la flexibilité qu’Agile était censé favoriser.
- La vitesse plutôt que la valeur. Les équipes se sont précipitées pour livrer « quelque chose » rapidement, mais souvent ce n’était pas ce qui comptait. L’activité a remplacé l’impact, et l’agilité est devenue un travail fastidieux.
- Résistance de la direction. L’agilité exige confiance et autonomie, mais de nombreux managers ne sont pas prêts à céder le contrôle. Sans leur adhésion, les équipes ont eu du mal à le faire fonctionner.
- Excès de conseil. Les consultants ont vu l’entreprise et ont transformé Agile en un produit, le survendant comme un remède miracle et une sorte de gestion du changement défaillante, ce qu’il n’est pas.
- Ignorer le facteur humain. L’agilité a poussé les équipes à livrer à une vitesse vertigineuse sans s’attaquer au bien-être ou à la confiance. L’épuisement professionnel a suivi et l’engagement a chuté.
La leçon ? Agile n’a pas échoué tout seul : il a été saboté par un mauvais leadership, une mauvaise interprétation et une obsession du processus plutôt que des personnes.
Le véritable changement commence par quelque chose de plus simple qu’Agile ou n’importe quel cadre : un leadership authentique pose aux employés la question qui compte vraiment : « comment allez-vous ? »
Il est temps de laisser derrière soi les outils miracles et de se concentrer sur les mentalités et les cultures qui créent des transformations durables.